Lorsqu’une grossesse s’arrête de manière inattendue, cela peut être une expérience difficile et douloureuse pour les femmes concernées et leur entourage. Malheureusement, les cas de fausses couches se comptent par centaines de milliers chaque année. Pourtant, de nombreuses personnes ignorent encore les causes et les traitements liés à cette situation. Voici justement quelques informations pour mieux comprendre la fausse couche.
Sommaire
Qu’est-ce qu’une fausse couche ?
Une fausse couche spontanée est une expulsion naturelle et involontaire du fœtus lorsque la grossesse n’évolue plus. Elle survient généralement chez la femme enceinte entre le premier et le cinquième mois.
Cependant, il est important de noter que le qualificatif change selon la période pendant laquelle le phénomène se produit. Ainsi, on parle de ‘’fausse couche précoce’’ s’il y a interruption non volontaire de grossesse durant le premier trimestre et de ‘’fausse couche tardive’’ si l’accident survient pendant les deux autres mois de grossesse.
Au-delà des 22 semaines d’aménorrhée chez la femme enceinte, c’est le thème ‘’mort fœtale’’ qui est employé pour désigner la fausse couhce ou l’interruption de grossesse involontaire. Ces précisions sont essentielles, car la prise en charge et le traitement de chaque catégorie de fausse couche diffère en fonction du stade d’avancement de la grossesse. Les causes possibles du phénomène peuvent également être prises en compte. Parmi elles, on peut citer :
- Les anomalies chromosomiques ;
- Les problèmes hormonaux ;
- Les facteurs externes (stress et tabagisme).
Cette liste n’est pas exhaustive.
Quels sont les symptômes des fausses couches ?
Plusieurs signes annonciateurs peuvent précéder une fausse couche. Cependant, seulement deux sont identifiés comme véritablement préoccupant, il s’agit des saignements et des douleurs abdominales basses chez la femme enceinte. Les pertes de sang peuvent être plus ou moins abondantes et continuer jusqu’à un mois après l’arrêt de la grossesse. Dès leur survenue, il est important de consulter le plus tôt possible un médecin pour une échographie, car les saignements peuvent être la manifestation des règles habituelles. Dans ce cas, même les douleurs abdominales basses ne sont en réalité pas suffisantes pour détecter une fausse couche étant donné qu’ils peuvent être la résultante des menstrues. L’hypothèse des règles ne peut plus toutefois être considérée si l’aménorrhée dure déjà plusieurs mois.
Par ailleurs, il faut noter que chaque femme peut avoir une expérience différente en ce qui concerne les signes annonciateurs de fausses couches. Il est donc possible que certains sujets ne présentent pas du tout les deux signes évoqués et manifestent d’autres symptômes. Dans quelques rares cas, on note une absence d’indicateurs. L’arrêt de grossesse ici est alors déclenché par un médecin après l’obtention des résultats de l’échographie. Ceux-ci peuvent révéler un œuf clair ou un embryon sans activité cardiaque.
Comment cela se manifeste ?
Une fois la fausse couhe diagnostiquée chez la femme enceinte, il y a trois possibilités pour évacuer l’œuf. Dans le cas d’une fausse couche spontanée, il s’évacue tout seul. Cependant, si l’évacuation n’est pas primesautière, une intervention médicale s’impose. Le gynécologue peut proposer un traitement médicamenteux à base de prostaglandine dans la mesure où l’œuf est de petite taille ou une aspiration-curetage s’il est plus gros ou si les saignements sont très abondants. À la suite de l’opération, le spécialiste surveille également la patiente pour s’assurer que la grossesse est bien terminée et que l’utérus se remet correctement.
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